Critique: Parasites

Parasites est l’une des rares programmations du festival de Cannes que je découvre au cinéma. Pour une fois, palme d’or oblige, Gaumont propose une forte programmation: 5-6 séances pour sa première semaine. En VO puis la version coréenne n’a pas été traduite.

La réalisation technique est excellente et la première partie du film est très efficace à introduire une famille sud-coréenne pauvre mais très débrouillarde vivant dans un petit entresol [je ne me souviens pas qu’un lieu géographique ait été évoqué]. Cette famille va peu à peu s’intégrer dans la vie d’une famille aisée, en leur proposant leurs services.

Tout commence par la recommandation d’un ami de Ki-Whoo (le fils) pour un poste de professeur d’anglais particulier. Débrouillard, il fera rapidement remplacer le personnel sur place. Tout s’enchaîne ensuite de manière très fluide, sans lourdeur. Sauf que, tout ne se passera pas comme prévu dans son plan lorsque toute la famille sera démasquée dans une scène où personne n’est innocent. Ce twist est bien ficelé, et surprendra un bon public (donc moi). Exactement ce que j’attends d’un thriller très légèrement comique. Le rythme de film accélère ensuite, mais avec une ou deux ponctuelles lenteurs que j’oublierai vite avec le reste.

Seul regret, ce long-métrage ne se démarque pas vraiment du genre du une fin plutôt classique que l’on voit venir plusieurs minutes avant.

Ma note: 8.25/10. Je ne résiste jamais à bon thriller. La bande annonce ne sait montrer tous les atouts du film.

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