Critique: Sonic

Je n’ai jamais eu entre les mains un jeu Sonic, je ne connaissais donc pas l’univers Sega. J’ai donc découvert les anneaux de Sonic lors de cette séance.

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Le résultat est mitigé. Si le report du film pour cause de relooking (cf images) a bien porté ses fruits pour rendre le hérisson bleu attachant, le reste du film ne suit pas. J’ai l’impression d’avoir un Flash(back) des gags de Justice League, et aussi de ses incohérences. Sonic arrêtera tantôt le temps pour un stop-motion pour se faire attraper par une simple flèche quelques minutes plus tard.

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Le technocrate antagoniste amuse à peine, mais les principaux rires de salles viendront belle et bien de Sonic. Le film se termine heureusement rapidement ayant épuisé le peu de matière de l’univers du hérisson bleu.

Ma note: 12/20. Le débit de parole m’a maintenu réveillé.

Critique: Bad Boys 4 Life

Je découvre ce jour la franchise, n’ayant pas vu les deux précédents opus.

Peu de matière à commenter sur ce film, caricature du film d’action US (voiture – armes – rap – ouaisJeSuisALaRetraiteJeReviendraiPasMaisEnFaitSi). Tout était prévisible. Will Smith est bien au dessus du reste du casting peu mémorable.

Un dimanche soir, cerveau laissé à la maison, quelques répliques m’ont arraché un rire et sauvé ma séance de cinéma.

A noter le travail remarquable des Black Eyed Peas sur l’OST

Ma note: 13/20. C’était Bad Boys ou Fast & Furious ?

Critique: Le Prince Oublié

Vu en avant première en présence Michel Hazanavicius et Bérénice Bejo.

Le Prince Oublié déroule la fin de l’enfance de la jeune Sofia. Petit à petit, le Papa Héros laisse sa place dans les rêves de sa fille qui découvre les activités d’une fille de son sage. L’un du mal à du mal à accepter la fin de son rôle d’idole de père, l’autre est perdue dans les chamboulements de l’adolescence…..

L’idée, à l’instar de Sucker Punch, d’imager une histoire dans un univers imaginaire est intéressante. Elle pêche toutefois dans sa réalisation à cause d’un manque de profondeur dans les personnages, surtout dans celui interprété par B.B. qui n’apporte que la classique présence féminine bienveillante. On aurait pu s’en passer. Ceci ne sera pas un problème pour le public jeune visé, qui s’accommodera très bien des décors très utopiques de l’univers de Sofia.

Ma note: 15/20. Ni le meilleur ni le pire long-métrage d’Omar Sy.

Critique: 1917

1917, avant même son aspect historique, est une claque visuelle. La photographie est magnifique. J’ai été impressionné par la profondeur et la richesse des paysages retenus pour le tournage, la balance parfaite des couleurs pendant les scènes de nuit et, par dessus tout l’intelligent cadrage très immersif, suivant l’action, que je ne me rappelle pas avoir vu à ce niveau. Si effets spéciaux il y a, ils ne sont pas visibles.

Pendant la première guerre mondiale, deux soldats jouent en contre-la-montre pour délivrer une information cruciale sauvant de nombreuses vie. Très réaliste, le film suit l’aventure solitaire des anglais depuis les tranchées jusqu’en territoire ennemi. Il saura parfaitement maintenir un niveau de tension continu, grâce à ses scènes d’action et de fuite, et de tension militaires (politiques) à l’époque où la faible information définissait la stratégie.

Le duo MacKay / Chapman est irréprochable.

Ma note: 19/20. A voir, revoir.