Critique: Aladdin

Avant l’ouverture des rideaux, je m’attendais à une adaptation pour public jeune. Ce n’est qu’à moitié le cas. Disney propose une effet un rare film tous publics estampillé de sa marque principale. Les spectateurs présents à mes côtés le prouveront d’ailleurs.

Je m’y retrouve parfaitement dans cette vision moderne d’Aladdin. Elle reste, classique Disney oblige, très manichéenne avec la présence d’un vizir souhaitant être calife à la place du calife (non, nous ne sommes pas dans Iznogood). Reste à côté de ça l’amourette entre une princesse parfaite et un prétendant imparfait. Will Smith s’est amusé à jour le rôle d’un génie drôle et attachant. C’est l’atout et ce qui fait l’originalité du film. Ceci est d’ailleurs bien traduit dans la bande-annonce:

Invariablement, les parties chantées m’ennuient (sauf cas exceptionnel genre La La Land). C’est le cas ici pendant certaines scènes chantées par Aladdin, le Génie ou la princesse Jasmine même si la bande sonore est correct.

Si l’on sait à quoi s’attendre, le film reste plutôt plaisant et comique, le principal défaut étant sa fabrique: la profondeur des personnage qui n’existe pas. De quoi faire encore plus d’ombre à l’oubliables adaptation 100% comique de Kev Adams.

Ma note: 7.25. J’ai depuis très envie de revoir l’excellent Prince of Persia: les sables du temps

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