Critique: Les Estivants

Il m’est assez difficile de décrire ce film. Je n’ai trouvé aucun fil conducteur pendant les deux longues heures de ce court métrage. L’histoire commence sur Anna se faisant – plus ou moins – larguer par son mec, qui lui annonce qu’il ne viendra pas avec elle en vacances en Côtes-D’Azur. S’ensuit pour elle un séjour en famille compliqué, entre crise de nerfs, coup de fils compulsifs et forte naïveté.

Dans leur maison de vacance habitent un groupe de bourgeois parlant de problème de bourgeois et formé par Anna, sa sœur Éléna, un ancien PDG à la retraire et d’autres que j’ai oubliés. Cohabitent avec eux des personnels de maison totalement inutiles scénaristiquement. Ils amèneront fades amourettes, demandes salariales à leurs patrons qui n’accorde que peu d’intérêt à leur sort, et ne communiquerons jamais avec avec les personnes qu’ils servent.
Il y a trop de personnages qui interagissent peu ou pas ensembles, qu’on ne suit plus. Puis comme Anna et Éléna à un moment dans le film, on ne comprends plus rien.

Exceptionnellement, pendant l’écriture de ce texte, je me permet de vérifier, auprès d’autres critiques, si je n’étais pas simplement passé à côté du film. Cela ne semble pas être le cas, en tout cas je ne suis pas le seul.

Ma note: 2/10. A éviter, un film émotionnellement et scénaristiquement très très brouillon.

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