Critique: Une intime conviction

Après Edmond, c’est la deuxième fois en deux semaines que je découvre Oliver Gourmet dans la distribution. Il interprète dans « Une Intime Conviction » l’un des avocats actuels les plus médiatisés de France: Éric Dupond-Moretti. Il a plaidé pour Abdelkader Merah, Jérôme Cahuzac, Bernard Tapie ou Karim Benzema .. Le film n’est pas une biographie mais une plaidoirie du célèbre avocat, plaidoirie de l’affaire Viguier (spoil). Il démarre sur la révision du premier procès qui avait vu Jacques Viguier acquitté du meurtre de sa femme Suzanne suite à l’appel du procureur général.

Olivier Gourmet est accompagné de Marina Foïs, qui lui présente l’affaire. Pour des raisons personnelles, elle s’occupe de trouver l’avocat et d’une grande partie de l’analyse des nouvelles pièces ajoutées au dossier: les écoutes téléphoniques. Très impliquée, elle permettra grâce à son travail et de sa connaissance du dossier d’apporter des éléments-clés en faveur de la défense.

Mais ce dossier ne sera pas toujours facile et se fera parfois au détriment de sa vie personnelle. Les deux acteurs forment un duo puissant, sans fausse note. On rentre très rapidement au cœur de l’affaire, remarquable par la confrontation entre les deux parties. Car cette affaire oppose différents clans de la même famille, persuadée de l’innocence de son gendre ou de la culpabilité de leur beau-frère. Le tout axé, faut de preuves et de cadavre, sur la fameuse intime conviction des jurés, qu’on ne trouve d’ailleurs qu’en France.

On notera l’effort du réalisateur de tourner quelques scènes à Toulouse, mais n’y allez pour ça, cela reste très court.

Ma note: 8/10. Très bon film pour les amateurs de thrillers judiciaires.

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