Nicky Larson et le Parfum de Cupidon sort en salles ce 6 février et est vendu comme une comédie policière.
Le verdict: c’est bête, c’est poilant et totalement assumé. On ne retrouve pas la subtilité d’OSS 117 ou le style très british de Johnny English. Mais tout ça fonctionne pour peu qu’on soit réceptif à ce type d’humour quelques fois un peu insistant et trop prévisible. L’espion sachant tout faire qui « saute sur tout ce qui bouge » (sic) a déjà été bien vendu tout comme l’histoire d’amour détectée dès le début de la séance. Le film sera vulgaire pour certains, pas pour d’autres. Je suis un peu perplexe sur le fait de débuter le long-métrage par sur une vision nette de l’appareil masculin.
Coté casting on retrouve une Élodie Fontant en partenaire (professionnel) peu féminin de Nicky Larson joué par Philippe Lacheau (que je découvrais au cinéma). Les deux tiennent leurs rôles qui n’étaient que peu approfondis. On remarquera bien plus le jeu d’Élodie F. dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu » par exemple. Didier Bourdon, sans faire un simple cameo, reste discret avec quelques apparitions – ne vous attendez pas à le voir tout le long de film, ce n’est pas le cas. Mais il introduit et conclut bien la comédie dans le rôle de gentil qui essaie de protéger un arme de destruction massive: le parfum de Cupidon.
Le filtre d’amour de Harry Potter. La plupart des gags – dont certains mémorables dans la scène d’action principale du film – sont basés dessus. Oubliez toute science, cette potion qui rend grossièrement amoureuse de vous n’importe quelle personne est usée toutes les 5 minutes dans le film avec sa touche musicale « drague ».
En bref, ce film videra plus votre grand muscle crânien qu’il le remplira. Si vous être prêt à l’idée et cherchez quelques modestes sourires comme moi un vendredi soir, ce film vous conviendra. Je lui préférerai cependant un classique comme Qui a tué Pamela Rose.
Ma note: 7/10.