Critique: Glass

[Critique sans spoilers]

J’ai un sentiment de déjà vu en regardant ce film, accentué par le fait que les mêmes acteurs jouent le même rôle. Dans « Split », James McAvoy n’avait pas moins de 23 personnalités dont une lui permettant d’évoluer, acquérant ainsi une force surhumaine. Et bien sur, dans Incassable, Samuel L. Jackson et Bruce Willis jouaient respectivement Elijah Price et David Dunn.

Est-ce un simple remake 19 ans après ? Non. Le duo est remplacé par un trio. Elihah Price est toujours le « catalyseur ». Mais le reste change: le désormais héro David Dunn a pour mission de stopper son « contraire », l’anti-héros David Webb totalement incontrôlable. Cet équilibre à 3 vient à être remis en cause par le Dr. Ellie Staple, psychologue vivant dans un monde scientifique où les héros ne peuvent exister. Chacun cherche donc sa place dans une intrigue plus profonde qu’Incassable. Et qui aurait pu fonctionner.

Malheureusement créer un personnage aussi complexe occulte l’intrigue que je trouvais très intéressante (Catalyseur+Opposés) par l’appréhension de la personnalité de Kevin Wendell, ses 23 personnalités pour être précis. Moins bien construites que Split, pas grand chose émerge y compris de « La personnalité » et le personnage est globalement illisible.

Le Docteur sera le seul à ramener cette intrigue pendant la partie centrale du film, puis ce sujet reprendra le dessus pour conclure le film. J’ai apprécié cette partie que je n’attendais plus.

Bruce Willis, Samuel L. Jackson & James McAvoy tiennent très bien leur rôle qu’ils connaissent à la perfection. La confrontation physique entre les deux premier est un succès de mise en scène. Sarah Paulson brillera moins dans un docteur peu expressif.

Ma note: 6/10. Le biais est le personnage de Kevin Wendell trop complexe et occultant l’intrigue. C’est probablement personnel car je n’avais pas apprécié le trop irrationnel Split.

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