Critique: Vice

J’écris cette critique à froid, dix jour après visionnage au cinéma. Si quelques détails m’ont probablement échappé depuis, le résumé ci-après reste très représentatif du film.

Nous sommes témoins ici d’une nouvelle transformation de Christian Bale, référence en la matière. Il incarne Dick Cheney, le « VP », ou le « Vice » de Georges W Bush, peu ou pas connu en France, tout du moins pour ma génération (qui le 11/01/2011 était déçue de ne pas pouvoir voir Vincent Lagaf’ à la télé). CB s’est encore surpassé dans l’interprétation de son personnage. La performance est encore plus saisissante après le visionnage d’une interview du vrai Dick Cheney. Je retrouve la même intonation de voix, la même posture et gestes ! Accompagné de Steve Carell, même Amy Adams a du mal à se faire remarquer dans ce casting irréprochable (et primé).

Dick Cheney est un politicien qui, aidé de sa compréhension de la politique et des affaires, de ses nombreux contacts et de sa faible moralité, devient un jour vice-président des États-Unis. Mais pas n’importe lequel, puisque sa présence sur la liste de « Georges » s’est faite sous conditions. Car Dick ne souhaite pas occuper un poste qu’il trouve trop symbolique et utilisera tous les moyens légaux ou non pour devenir l’homme le plus puissantes des U.S.

Ce biopic aux touches humoristiques voire un peu trollesques (impossible d’en dire plus sans spoiler) est magnifique et je me suis délecté de chaque scène avec Christian Bale. Je resterai sur une pensée peu positive: à quel point c’est exagéré ou vraiment représentatif de la politique américaine de l’époque, et aujourd’hui représentée par Trump ?

Ma note: 8.5/10. Le casting et la mise en scène sont le point fort du film. Avec un casting un peu moins bon, la note baisserait probablement.

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