Critique: Dragon Ball: Broly

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[Critique sans spoilers]

Longuement attendu en Europe et en France après sa sortie le 14 décembre dans les box Japonais et l’arrêt (temporaire) de Dragon Ball Super trop peu comblé par l’éphémère Dragon Ball Heroes, Dragon Ball Super: Broly arrive enfin sur nos écran. Et j’ai pu le voir en avant-première ce 24 janvier au Gaumont qui a rempli 3 salles toulousaines très rapidement.

Le film est d’une durée moyenne, et après une demi-heure de flashback, je me suis fait à l’idée que Toriyama avait déclaré mort les précédents OAVs (pre-Super). Je suis un peu resté sur ma faim, attendant « à du lourd » quand le nom de Kakarot(o) fut prononcé à un moment clé du film. J’ai aussi observé quelques incohérences avec la série principale censée être canon tout comme ce film. C’est un peu plus dommage. Mais pourquoi pas après tout ? C’est agréable de (re)découvrir un personnage approfondi de la sorte.

La deuxième partie s’emballe assez vite. Une grande partie des personnes est expédiée pour faire place aux principaux protagoniste et.. au combat. On notera une différence majeure sur le dessin et les effets spéciaux et même la narration par rapport à DBS, Battle of Gods ou Résurrection of F. Sans être mauvais, l’appréciation sera je pense très variée en fonction des personnes. Personnellement, l’enchaînement plus rapide des scènes apporte plus de fraîcheur et m’a surpris – souvent agréablement – mais j’ai eu du mal à reconnaître les personnages aux traits modifiés posés devant un fond bourré d’effet spéciaux qui concentre trop l’attention du spectateur. J’avais été peu convaincu des quelques scènes en 3D de Battle of Gods par exemple.

Et puis en quelques courtes minutes, on passe d’un coup du combat à la film qui finit sur une note joyeuse. « Quoi c’est déjà fini ? »

Une dernière chose, ce film par son histoire et par son dessin est peu lié à Dragon Ball Super, inutile de s’attendre à des révélations sur le nouvel arc. On y retrouve sans surprise des personnages et transformations de cette saga, mais pas de révérences par exemple au toujours des univers et une certaine Kale pourtant aussi très verte. Cela m’a légèrement déçu, mais en même temps cela me permettra d’attendre plus patiemment la suite de cette série.

La différence de style d’animation est la chose la plus marquante du film et sera donc déterminante de l’avis du public, loin devant le scénario qui proposera peu de nouveau à l’exception des fans qui connaissent bien l’histoire (non-canon) de Broly.

Je met donc un 7/10. Et probablement un 8.5/10 si le style DBS avait été conservé.

 

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